Tic tac tic tac, ici Paris… Cheveux brossés, lacets noués, corps relâché, tête dégagée, en avant toute ! Dans une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, la ligne de départ sera franchie en grande pompe pour un sacré Marathon coiffure, Paris édition 2016. Ca va décoiffer !
Du bun, du run et du fun !
3 mois d’entrainements sous la pluie, le soleil, le vent, la neige, la grêle, la boue, les nuages… du bonheur à toute épreuve ! Il suffit d’un objectif, d’un grain de folie, de l’envie pour enfiler une paire de baskets, réaliser quelques coiffures rapides et accomplir une cinquantaine de kilomètres par semaine ! Oui, Mesdames ou Messieurs si vous passez par là, tout est dans la tête ou hors de la tête mais certainement pas dans vos chaussettes.
3 mois d’entrainements, 4 sessions par semaine à arpenter les mêmes sentiers battus, à jongler entre vélo, natation, renforcement musculaire, corde à sauter et bien entendu course à pied pour deux objectifs : franchir la ligne d’arrivée et pourquoi pas faire mieux que le marathon précédent. Alors c’est parti ?
Mais avant cela, retour sur la dernière course à cheveux : la Soli’Run
Il y a deux semaines de cela, casquette sur la tête, je partais pour réaliser la Soli’Run, une jolie course de 10 kilomètres qui avait lieu dans le Bois de Boulogne. Il s’agissait d’un événement sportif et engagé, orchestré par plusieurs clubs Rotary et Rotaract au profit d’Habitat et Humanisme Ile-de-France.
Les objectifs
- Continuer à faire de la Soli’Run un événement sportif solidaire à taille humaine,
- Offrir un maximum de plaisir aux coureurs,
- Contribuer efficacement à la lutte contre le mal-logement.
L’ensemble des fonds collectés contribuent à l’aménagement et à l’animation de la résidence, ainsi qu’à l’accompagnement individuel des locataires. Habitat et Humanisme Ile-de-France agit depuis près de 25 ans pour le logement et l’insertion de personnes en difficulté. Disposant de plus de 1 000 logements en Ile-de-France, dont la moitié à Paris, l’association ouvrira bientôt une Maison Intergénérationnelle de 48 logements à Jouy-en-Josas dans les Yvelines. »
Une course pour se remettre en condition
A quelques semaines du Schneider Electric Marathon de Paris, il était important de se remettre en situation de course. Que ce soit pour un semi-marathon, un 10 kilomètres, tester son corps et sa tête avant une épreuve comme celle-ci est une phase incontournable dans un plan d’entraînement. J’avais manqué de le faire la première fois mais cette année, j’ai opéré différemment.
Mes objectifs
- Avoir de bonnes sensations
- Tester la régularité, le souffle
- Trouver des personnes qui courent au même rythme pour ne jamais être seule dans l’effort
- Terminer la course en moins de 50 minutes
Bilan de cette courte épreuve
De bonnes sensations, pas de douleurs, pas de crispation, une coiffure qui tenait bien la route sous la casquette, bref, j’ai passé un bon moment.
Néanmoins, l’allure n’était pas toujours régulière. On a tendance à vouloir partir vite, à un rythme qui ne tient pas sur la durée et on se retrouve généralement avec des réserves en moins sur la fin. C’est souvent ce qu’il se passe lors d’une épreuve comme le marathon, surtout dans la première moitié du parcours. On se sent en pleine forme et petit à petit, notre corps ne suit plus tout de la même façon et on perd confiance à partir du 30ème kilomètre.
Donc un petit conseil que j’ai envie d’appliquer et de transmettre à ceux qui prendront le départ dimanche prochain : respectons bien notre allure, nos temps de passage tous les 5 kilomètres et ne nous précipitons pas !
Lors de cette course, je suivais un meneur d’allure. En le dépassant, je me rendais compte que je n’avais plus de lièvre à suivre. Seul(e) dans l’épreuve, on a tendance à s’écouter davantage et à ralentir plus facilement. Si on se raccroche à un wagon, à un petit groupe de têtes coiffées ou décoiffées, le rythme est plus régulier et on se soutient des uns des autres. La course à pied ou à cheveux n’est pas que solitaire. Elle est aussi collective.
Enfin, j’ai terminé le parcours en 48 minutes et 59 secondes, sans efforts et souffrances comme cela pouvait être parfois le cas sur certaines courses à cheveux l’an dernier. L’objectif de temps était bien réalisé même si je sais pertinemment que le rythme ne sera pas le même sur une plus longue distance.
Alors on s’accroche !
Et nos têtes coiffées dans tout ça ?
En entrainement, on peut se permettre la fantaisie mais en course, on jouera plutôt l’efficacité. La traditionnelle casquette est idéale pour maintenir les cheveux. Je vous en parlais dans plusieurs articles. Tresse ou queue de cheval feront donc bien l’affaire !